La psychologie représente une science qui traite des sujets liés à l’esprit ou au comportement. Elle apparait comme une doctrine qui occupe une grande place dans la civilisation occidentale. Cependant dans le contexte africain, cette science apparait souvent mal jugée et fait objet de plusieurs controverses. Pour mieux appréhender cette notion de psychologie afro ou noire, poursuivez la lecture de cet article.

Quel est l’intérêt porté aux psychologues noires en Afrique ?

La psychologie dans la population africaine semble susciter certaines polémiques. Nous pouvons observer des faits socio-culturels : il apparait peut-être que dans les réalités africaines, les problèmes se règlent souvent en famille sous la directive des chefs de famille ou représentants. Cette façon de procédé fait que la psychologie est considérée comme sans importance, inutile et sans intérêt. Ainsi, il est possible que pour beaucoup de personnes de la communauté noire, les psychologues ne peuvent solutionner leurs divers problèmes.

De plus, on observe parfois que les affections ou situations liées à l’esprit ou au mental sont souvent attribuées à des manifestations divines ou encore déniées par l’entourage. De ce fait, aucune science occidentale ne pourrait réussir à résoudre de telles situations. Ces différentes réalités relèguent donc les psychologues au dernier plan. Ces quelques éléments questionnants nous amènent à dire que cette science n’est pas valorisée dans la culture africaine et n’y transparait même pas.

Psychologues noires : que font-ils pour redorer l’image de la psychologie ?

Contrairement à certaines représentations sociales, la psychologie n’est pas une science « pour les fous » ! Plusieurs psychologues issues de la communauté tentent de démocratiser cette science et de faire entendre que la santé mentale des noirs compte. Pour ce faire, beaucoup de ces psychologues partagent énormément de valeurs sur leurs blogs ou sites dans le but d’informer la population noire. Ce partage de connaissances arrive à dissiper la peur ou les appréhensions sur ce qui se joue dans une consultation et permettre à chacun de comprendre que tous types de problématiques peuvent y être traitées : la place de la femme dans la société, les problématiques liées au travail, les liens parents-enfants…

Certains préjugés ont aussi la vie dure : beaucoup de personnes pensent qu’un psychologue de la même ethnie ou culture ne peut en rien aider ses semblables… Face à tous ces stéréotypes, les psychologues afros essaient de lutter pour une meilleure reconnaissance de cette science en Afrique.

Comment choisir le bon psychologue afro ?

Le choix du psychologue doit souvent se référer au mal dont vous souffrez. En effet bien qu’ils disposent de compétences dans plusieurs domaines, les psychologues (afros ou européens) se spécialisent souvent dans une branche donnée. Alors selon votre préoccupation, vous pourrez opter pour un psychologue afro spécialisé en neuropsychologie, en psychologie clinique ou en psychologie du travail. Ce paramètre vous aide à obtenir de meilleurs résultats au terme de votre thérapie.

Il s’entend parfaitement que vous souhaitiez être davantage au contact d’un psychologue racisé que non racisé. Il est cependant important de noter que cela ne garantit pas la qualité de la thérapie, la bonne alliance thérapeutique ou vous assure que le thérapeute est bien au fait des problématiques socio-culturels que vous pouvez connaitre. Ce critère ne doit donc pas être le seul qui guide votre démarche.

Nous entendons aussi l’argument inverse qui est le psychologue noir a une meilleure connaissance des réalités africaines qui lui permettra de mieux appréhender votre situation et de proposer le traitement ou suivi adéquat. Dans de telles circonstances, le psychologue afro pourra mieux solutionner vos troubles de comportement ou problèmes mentaux.

Cette réflexion vous appartient totalement et nous ne pouvons que vous conseiller de prendre contact avec le psychologue de votre choix et de vous faire votre propre avis. La première séance doit être l’occasion d’échanger sur vos problématiques et d’évaluer si vous êtes assez en confiance pour continuer la thérapie ou l’arrêter là.